Le 9 avril est sorti le film « Bref, des hommes et des femmes tout simplement » de la réalisatrice Maud Galichet avec sa troupe habituelle de comédiens, flanquée de centaines de figurants qui ont rempli la salle du théâtre de Saint-Germain-en-Laye. La ferveur des figurants, dont certains parmi eux en provenance d’Ukraine, a dynamisé l’assise des acteurs. L’émotion du coup de foudre, la sensualité du battement de cil du petit matin, l’odeur de la savate, confidentielle ou accidentelle, l’élan vital de l’aventure, l’espièglerie d’un potentiel avenir lointain, la circularité de la marche de l’homme moderne, la gestuelle de l’attente, le laisser-aller de ce qui nous tient, le chanter ensemble pour oublier ses peines, la question énigmatique du bouquet de fleurs, l’idéal de la femme active, les contradictions aguicheuses du genre féminin, la sauvagerie du rythme amoureux et l’amitié du bar des sports ont ravi les critiques. On murmure que le spectacle pourrait remporter la mule d’or au festival de la Chaise-Dieu.