Didier

Ténor

Entrée dans le chœur : 2011

Comment as-tu connu Dédicace ? J'ai connu Dédicace par hasard et internet en cherchant avec mon épouse choriste régulière une activité commune (autre que les activités domestiques comme la brouette sinusoïdale inversée). Elle ne voulait pas pratiquer le haïku élastique en alexandrin de longueur variable, alors nous avons choisi le chant polyphonique.​
Quelques mots sur toi ? Je suis membre du bureau et rédacteur de la page Facebook de Dédicace​.
Je lis la musique après plusieurs pénibles années de solfège.
J'ai pratiqué la flûte traversière et le trombone en orchestres locaux (à Aubagne, au Vésinet) et je suis capable de sortir quelques sons du saxophone, de la clarinette, de la trompette, du cor de chasse cabossé, de la flûte Powow et du triangle acoustique en mi bémol à coulisse.

Je dois aussi vous avouer mon expérience traumatisante à l’audition de Dédicace. Maud m'avait demandé mon pupitre. Comme je n’avais jamais chanté (exception faite d’une courte période étudiante où j’accompagnais des camarades dans des chants de Clément Janequin), j’ai dit, hésitant, « Homme ? » et j’ai été puni et dirigé chez les basses.
Heureusement, j'ai été gracié deux mois plus tard et envoyé chez les ténors à perpète.
Ton titre préféré ? Casseroles et faussets ou Lucy (Juliette / Bernard Joyet). Hors Dédicace (quoique…): Totally Silent Opus (4’33’’) de John Cage que j'ai harmonisé et dirigé en 1988 devant un auditoire médusé et turbulent.​
Ton artiste préféré ? György Ligeti, Franz Schubert, Nino Lapointe (ou l'inverse), Thelonious Monk. Je suis aussi fan des chants du carnaval de Dunkerque. En revanche, je suis allergique à JJ Goldman. ​
Comment révises-tu ? Tous les soirs ou en voiture quand je ne télétravaille pas.
Pour toi, Dédicace c'est...
Des souvenirs comme celui-là: lors de mon premier spectacle, nous chantions "Super Mamie" d’Aldebert et Maud nous avait proposé de nous habiller d'un accessoire, comme par exemple un T-shirt de Superman. Comme je ne fais rien à moitié, j'ai récupéré dans ma garde-robe de déguisements le costume complet de Superman.
Le titre qui précédait Super Mamie était un titre de l'année passée que je n'avais pas appris, j'avais donc tout le temps d'enfiler mon costume et j'étais très fier de me produire ainsi, surtout que j'étais au devant de la scène ! C'était le dernier titre du spectacle. Quand le bis a été réclamé par le public en délire et qu'il a fallu se débarrasser de l'accessoire, j’ai compris que seuls les boys dance lovers peuvent se déshabiller en un geste. J'ai donc chanté du Cabrel en super héros...